5 juin 2013

Temps de lecture : 1 min

Une barrière intelligente stoppe l’ivresse au volant

En France, l’alcool est responsable de 31 % des morts sur la route. Chez nos voisins belges, le chiffre est ressemblant, malgré les campagnes de sensibilisation. L’agence Publicis Brussels a donc mis au point une opération radicale pour lutter contre ce problème endémique car culturel.

Vous avez bu quelques verres (de trop) en discothèque et pensez pouvoir prendre le volant pour rentrer chez vous ? Pendant trois jours, la fondation Responsible Young Drives et Publicis Brussels ont interdit un « rouler-bourré » – encore trop bien ancré dans les mœurs nocturnes du Royaume – en installant le temps d’un week-end une barrière alcootest unique en son genre.

Le concept de cette mission de sensibilisation, orchestrée par l’agence publicitaire belge, est on ne peut plus simple : obliger chaque clubbeur quittant la boîte de nuit à se soumettre à l’éthylotest intégré à la barrière, qui forcément ne se lèvera pas pour celles ou ceux dont le taux d’alcool dans le sang est au-dessus de la limite autorisée. Si vous êtes sobre, la barrière s’ouvrira et libre à vous d’embarquer les recalés dans votre véhicule si vous avez de la place.

Menée le temps du week-end d’anniversaire du « Carré » – la boîte de nuit la plus populaire du pays, qui fêtait alors ses 22 ans, l’opération pensée par RYD devrait faire jurisprudence et être reprise par d’autres discothèques, voire même pendant des gros événements musicaux. Bien sûr, si l’on cherche la petite bête, on peut dire que pour éviter la barrière et pouvoir prendre le volant ivre, il suffit de se garer ailleurs, quitte à marcher dix minutes de plus. Il n’empêche, si cette innovation d’utilité publique se popularise et devient la norme, il sera intéressant d’en juger son efficacité dans les statistiques.

Pour sensibiliser les 18-25 ans au danger des SMS au volant, Responsible Young Drives avait déjà fait parler d’elle en 2012 en organisant des cours d’auto-école pour apprendre à texter en conduisant.

Quoi de mieux pour faire passer son message que de transformer les paroles en actes ! C’est dans cette logique de mise en situation sensibilisatrice que Duval Guillaume avait envoyé des lycéennes belges au turbin le temps d’une journée, histoire de leur montrer à quoi ressemble la vie quotidienne des femmes dans certaines parties du monde…

Raphael Legrand 

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